Principe de fonctionnement de l’aéroéjecteur

La composition d’un aéroéjecteur Soterkenos

  • Une cuve
  • Un clapet d’arrivée
  • Un clapet de refoulement
  • 2  vannes pneumatiques
  • Un détecteur de niveau
  • Un manchon anti vibratoire
  • Un coffret de commande
  • Conduite hydrolique
  • Air comprimé

De part et d’autre de la partie inférieure de la cuve, il y a une entrée et une sortie munies d’un clapet.
Dans la partie supérieure de l’aéroéjecteur, on retrouve une tubulure soumise alternativement à la pression et à l’échappement de l’air comprimé.
Grâce à la fonction vidage et aux conduites de refoulement, la longévité est préservée.
D’autre part, un détecteur de niveau, un coffret de commande pneumatique ou électropneumatique (automate) et un jeu de vannes pneumatiques viennent compléter l’appareil.

Les étapes de fonctionnement du cycle

L’aéroéjecteur fonctionne par admission d’air comprimé dans une cuve qui peut être de dimension variable (de 6 à 300m3/h).
Son fonctionnement est cadencé en 3 phases décrites dans les schémas 1, 2 et 3 ci-dessous :

Schéma 1 : Remplissage

Premièrement, la cuve est à la pression atmosphérique. Le clapet d’arrivée s’ouvre et la cuve se remplit.

 

Schéma 2 : Refoulement

Deuxièmement, une fois la cuve remplie, le détecteur de niveau inverse les fonctions des vannes pneumatiques, par l’intermédiaire du coffret de commande.
Sous l’effet de la pression de l’air comprimé, le clapet d’arrivée se ferme, le clapet de refoulement s’ouvre et le liquide est chassé.

Schéma 3 : Échappement

Troisièmement, une fois la durée de phase de refoulement atteinte, les vannes “air comprimé” reviennent à leur position “repos”. L’air comprimé contenu dans la cuve s’échappe et le clapet de refoulement se referme.

Une fois la cuve vidée, un nouveau cycle de remplissage peut-être entamé.

Schéma 5 - Echappement de l'air comprimé Cuve à pression athmosphérique